Present (je me te parle)

(1995)

       (8:52)

Voice: Dorothée Morat.

First released on compilation Radio Folie Culture, curated by Jocelyn Robert (Québec: Avatar/Ohm éditions, 1996). Also included in Sound Voice Perform publication. In both instances under the title ‘je me te parle.’

Other versions: Present (OTT)Present (MTL-HFX), Present (TOR-ROT).

A voice speaks through another’s voice. of nothing in particular, everything and nothing. It is unscripted. The voice speaks to the headphones of the other voice. The public only hears the second voice. The second voice is instructed to say and repeat only what the first voice says, but of course that doesn’t always quite work, the ventriloquism is not perfect. The second voice reacts to what it hears at the same time as it repeats it. Sometimes it loses track of the words, sometimes it starts laughing, sometimes it doesn’t understand.

For the two texts below the audio was transcribed without pausing the recording.

Typos were intentionally left as is.

[je me te ecrit]

bouge tous en travers toujours en coquelinta achernee et fermee, lanternes et bougies, vitesse petite avec des verus verouiller, plein de’esp[ors et carapaces, unes plus grandes que l’autre, il y a un chemin qui se telephone avec des doux coups, careeses du genre, comment dire, des conniaisannces pas reconctrer vue meain pas regardue reves eu maisn pas rappeler, a pars ca rien dans ce qui se paase cette hisroiere boite ouverte contient tou le reste de l’hisoiore rien et tou, amis au moins la boite est ouverte. le soleil n a rien a voir dans toute lihisotre ils se chacher deriere un peuitit potenua et en s’en fout (rire), le soleil et des acdcents et la langue sort de al ab ouche et la bouche sort de la langue, dans le nez ily y a des pinces ni large ni douloureuses, j;’aullume qu’une lumiere a la fois, eu j’ouvre la bouche et je laissse qui l’air cacher sortie j’emn est marre, apres tou il fuat changer ‘air pas le laisser prendre domicile dans la bouche sans place, ca me fiat rappeler eu ce que je susi en train de fiare en ce meomenet, je suis en train de parler a travers une autre voix , elle est incongtrolable, je pensias toujour s que parler serias comem eun elclair, comme parler serias traduis acceler, et jl gfodard et son cigare, sale , puer, pas assez prochje de moi mais il appraisait comme il debrait, bon, mais une fois j’avias perdu le gouvernail, au miliey d’un lac, tragiqwue mais pas tant que ca, aprce que on peut tous faire averc des nairine, changeant ce de corps je a la ala , je ne sais pas qui tu es, peut etre jamais, je parle a travers une voix qui n’est opas la minee mais qui deveint la mineee, (bine (ebetteer), en enrigrat pas ma voix atravers qui parle pas vraiment et c’est peut etyre assez suimple tout ca, pas je toruve, le plus simple n’est jaumis si simple ue l’on pense.

[je me te me te ecrit]

coquieliot est une ascenseru desperer, qui bouger tous en meme temps a travers tourjouts avec un certian achernement et avec des boug8ies, et lanterenes feremer, c’est pas avec une grande vitessse, une petitie porte verouiller et peleines de cara[aces et desespouirs, mais ssanas eaux, il y a uis qui se telephjhone avec des… coups violents et caresses eto coment dire? de touches de dconniasnases qu’il n’a jamis rencontrer des images qui… ap pard ca, rioen, que’st-ce qui se paase dans l’;hisotire qui ne l’est oas vraimenrt qui ne continent rien, mais oiverte, le soleil n’a rein a voir dans tout l’;hioritre parce que le soleilk se chacher derriere un peutit poteau, queluqe chose, c’est fou, mais on s’en fou du soleil, ily a des accents, lal langue vient dans la bouche, venaer, il y a des pinces mais ja’ullume deux lumeires a ;la fous, ce sugffit, j’ouvre la bouche et je aliise qui c’etait chacher dnasl al bouche, laisse sortit, on fiaisant chjasnge l’air qui est dans la bouce, pet pas laiiser il n’y a pas de palce, ce me fait, rappeler ce que je suis en trian de faire meaintenast je souis en trian de parler par une autre boucher, qui m’est incontrolable, je epoense, je pensias touhours parler serait plus vite plus rai[idement comme que praler traudit une acelesration ily a jean luc godard c’est fou) mais il eatiat avec un cigare, bon amis mais une fois je gouvernail c’ewitat un claissiguq e de peur on [peut tout fiare de la jou joie, on en changean de corps je ta ta jen ne sias pas qui tout est jen ne le seria jamais qui n;est pas la mienne qui deveint la minee, une autre personne je parle librimement mais pas vraiment mais je topurve queluqe chose d’intererssant dna s c’est peut etre facile mais non